Nous revoilà rue René Leynaud à Lyon pour cette fois découvrir un lieu pour le moins hétéroclite, L’Abat-Jour.
Difficile de définir avec précision l’endroit, bien que l’on sache qu’il s’oriente autour de la photographie. Parlons plutôt de ce qu’il s’y passe. Des expositions sont organisées toute l’année, à un rythme soutenu. D’autres événements et animations trouvent leur place où interviennent performeurs, musiciens, lecteurs ou conteurs.
Parmi les équipements, on compte une chambre noire qui caractérise la pratique de la photographie analogique, et qui accueille les photographes Benjamin Larderet (qui répare aussi sur place les anciens appareils argentiques) et Zacharie Gaudrillot-Roy (qui s’occupe également de la direction artistique), et le vidéaste Jindra Kratochvil. Des photographies, des livres, et même des appareils photo, sont proposés à la vente.
L’Abat-Jour, c’est encore un lieu autour duquel gravite un collectif composé de cinq artistes. Il s’agit du Trouble Collectif, dont vous pouvez découvrir régulièrement les travaux lors de différentes manifestations.
À L’Abat-Jour, un mot qualifie le sens, la direction de toutes leurs entreprises, c’est le mot « partage ». Ici il fédère le plus largement les résidents, les artistes du collectif et ceux venus d’ailleurs, tous les intervenants… et les visiteurs bien sûr.
Vous pourrez le vérifier à l’occasion de l’exposition prochaine Ça va quelque part ?, sur le thème de la « solitude urbaine », du 14 mars au 27 avril.
Laissez-vous emporter au cœur du dialogue entre photographie et écriture sous toutes les formes, quand plusieurs artistes fusionnent leurs regards singuliers, les ressentis et points de vue que leur inspire la ville.
Au cours du vernissage, le 14 mars, vous découvrirez la première édition du fanzine 52 Hertz, une publication imprimée en lien avec l’exposition, vous y retrouverez les textes et photographies des exposants.
Vous pourrez assister à des lectures de textes et à d’autres performances, en partenariat avec la maison d’édition Filtreditions, les vendredi 29 et samedi 30 mars.
Sans aucun doute, l’exigence de partage de la part des résidents et du collectif de L’Abat-Jour est sans faiblesse, à l’écoute permanente et prêts pour de nouvelles expériences associant installations inédites, performances, écriture et audiovisuel.
À vos agendas…
http://www.labatjourphoto.com/