Afin de connaître un peu mieux les attentes des joueurs lyonnais concernant l’avenir du jeu vidéo, nous vous avions soumis un questionnaire qui permet d’en tirer un bon aperçu. Vous avez été près de 300 à répondre dont 23 % de femmes et 77 % d’hommes. Tout d’abord voici les tranches d’âge ayant répondu au sondage :
Concernant les plates-formes de jeux, le PC arrive largement en tête avec 56 % des joueurs interrogés le déclarant comme leur principal support. Viennent ensuite ceux sur consoles current-gen et portables avec 26 %. Les deux consoles next-gen réunies sont utilisées par 18 % des joueurs sondés. Cela illustre clairement que d’une part, le PC est la machine de jeu la plus utilisée, et d’autre part, que le pas next-gen n’a toujours pas été franchi par le public lyonnais. Nul doute que les deux consoles ont encore leurs preuves à faire et leurs catalogues à étoffer pour séduire définitivement le public. Reste que la current-gen (Xbox 360, PS3) a encore de belles années devant elle et profitera certainement de nombreux hits avant la fin de sa carrière.
Difficile cependant de dégager une tendance dans les préférences des Lyonnais en terme de jeu ; au niveau du temps de jeu par semaine, le partage est équitable entre les personnes consultées : 31 % déclarent y passer moins de quatre heures par semaine, 36 % y passent entre quatre et dix heures. Ceux qui passent plus de dix heures par semaine à jouer constituent alors 33 % de l’échantillon. Le public est donc disparate et il est certain que tous n’ont pas les mêmes préférences en terme de gameplay comme le montre ce graphique :
Concernant le multijoueur, on constate un fort attrait des joueurs lyonnais pour tout ce qui concerne le jeu en ligne, puisque 45 % d’entre eux indiquent que c’est sur ce point que vont leurs espoirs en terme de multijoueur. Le tiers de l’échantillon préfère néanmoins un bon multijoueur local et 22 % ont une préférence pour le jeu en solo.
La dernière question nous permet de constater que les joueurs lyonnais sont globalement peu intéressés par les fonctions annexes, de même que la connectivité en dehors des jeux qui n’attire que 16 % des personnes sollicitées.
Les réponses proposées permettent de tirer quelques enseignements : tout d’abord, le marché PC reste le plus gros du jeu vidéo et Lyon ne fait pas exception. Ensuite, l’échantillon est très hétérogène entre joueurs occasionnels et mordus qui passent plusieurs heures par semaine à jouer, ce qui illustre bien les attentes complexes du public lyonnais même si elles s’accordent sur une chose : priorité au jeu et à son contenu. Le reste des fonctions proposées ne semble pas être l’atout séduction numéro un des plates-formes de jeu.