Après la fête de la musique, Arlyomag se rend au Connection Festival ; Organisé par Art Feast, cet événement est la preuve que la capitale des Gaules s’inscrit enfin dans une culture musicale plus riche et plus underground.
Le dernier week-end de juin est marqué par un rendez-vous musical avec, pour invités, la crème de la house. Suite à cette première édition du Connection festival, Lyon peut se vanter d’entrer un peu plus en compétition avec les scènes musicales parisiennes et berlinoises.
Vous souvenez-vous de l’Interview avec Klaaar, en mars dernier ? Cet artiste est l’un des créateurs d’Art Feast. Collectif qui semble bien marcher puisque cette année, l’équipe de passionnés joue carte sur table et nous regroupe l’élite des artistes de house et techno.
Pour les nouveaux, le Connection Festival se déroule en deux jours : le samedi, tourné autour de la découverte d’une jeune scène française et d’échanges entre le public et les labels musicaux sur la terrasse de L’Ayers Rock Boat. Puis, le dimanche, le festival devient un Open Air gratuit au Square Bazin. Et cela, juste pour le plaisir de nos oreilles.
Pour ces artistes qui nous auront régalé, nous n’en citerons que quelques uns : Lazare Hoche, le créateur du label éponyme. Ce jeune parisien est notamment reconnu sur la scène européenne grâce à ses releases deep et house. Gilb’R, fondateur des labels Versatile et Future Talk, le Dj Producteur reste dans l’electronica et l’expérimental qu’il explore librement, tout en aidant de jeunes artistes à émerger.
Enfin, pour la scène « locale » ; Miimo, est l’un des Dj résidents d’Art Feast. Présent depuis leurs tous premiers pas sur la scène lyonnaise, il est devenu l’une des figures phare du collectif. Pour finir, nous n’oublierons pas CLFT Militia, ce groupe lyonnais qui répand sa passion pour la Techno à travers leur label et leur webzine. Ce sont ces artistes, entres autres, qui permettent à nous les lyonnais, d’avoir une ville qui se renouvelle et qui ne se limite pas à une pale copie de l’effervescence des grandes capitales.
Lyon undeground
En entendant que la première soirée du festival se passerait à L’Ayers Rock Boat, nos dents ont grincé. Cette péniche est le lieu de prédilection d’une clientèle juvénile et surtout, peu regardante sur la programmation musicale. Lors de ce festival, ce lieu s’est littéralement métamorphosé en un lieu exclusif et plus underground que jamais. En haut, une terrasse pour profiter d’une vue dégagée sur le Rhône pendant l’après-midi. En bas, une grande salle ainsi qu’une vaste scène décorée avec les logo du Festival. Ayant de bon souvenirs de Berlin, nous avons redécouvert ce qui nous faisait tant vibrer dans les clubs de la capitale allemande. Une musique de qualité alliée d’un bon Sound System.
Toucher du doigt un univers musical qui reste encore trop inattendu à Lyon a finit de nous convaincre. Le fait de découvrir ou redécouvrir de la bonne musique, affiliée aux meilleurs clubs français voire, berlinois. Tout en restant accessible à tous. C’est grâce à des festivals comme le Connection que Lyon peut se targuer de devenir une ville phare de la culture underground. Jeunes artistes, collectifs et labels, un seul mot : continuez !
Par ailleurs, un grand merci à Remi Le Pogam pour ses photos. Pour voir le reste de son travail, c’est par ici !