Le 30 juillet dernier était diffusé Complément d’enquête : Luc Besson, le mal aimé. Comme on est sympa, on vous fournit le lien, si vous désirez le regarder :
https://www.youtube.com/watch?v=_azOzufifqM
Moi, en tant que bon gros spectateur débile, je me dis naturellement « C’est Complément d’enquête, ils ont dû faire une enquête d’investigation, peser le pour et le contre… ça doit être vachement bien. » En d’autres termes, je m’attendais à ce que l’on entre enfin dans le sujet qui fâche, à savoir les raisons mêmes pour lesquelles Luc Besson n’est pas aimé de la critique et d’une certaine partie du public, alors que d’autres l’adulent. Le reportage commence, et on m’annonce que c’est justement le sujet. Génial ! Je ne me suis donc pas trompé. 1h10 plus tard, on se retrouve face à l’apologie totale du cinéaste. Seul contre-argument : En France, on n’aime pas ceux qui réussissent. Ah bon ? C’était donc ça ? Uniquement ça ? Bah moi, je ne suis pas vraiment d’accord, c’est pourquoi j’ai décidé d’écrire cet article pour énumérer toutes les raisons pour lesquelles je n’aime pas trop Besson, mais surtout, je vais tâcher d’être un peu plus objectif que nos amis de chez Complément d’enquête, en faisant justement un complément d’enquête à leur complément d’enquête, capisce ?
Luc Besson, la critique, et mon avis perso.
Luc Besson a passé son enfance au Club Med, en tant que fils du chef de village Claude Besson. C’est là-bas qu’il se découvre une passion pour la plongée, et décide de devenir plongeur professionnel. Mais un grave accident va mettre fin à ses rêves de carrière, et il va ensuite se réorienter vers le cinéma. De là, il s’incruste comme il peut sur les plateaux, fait de la figuration… Peu à peu, il décide de réaliser son premier film, Le Dernier Combat, co-écrit par Pierre Jolivet (un autre ancien du Club Med), et avec l’acteur Jean Reno, à qui il offre son premier grand rôle (mais pas le premier rôle pour autant, puisque celui-ci est joué par Jolivet lui-même).
En ce qui me concerne, je pense que Le Dernier Combat est de loin le meilleur film de Luc Besson, presqu’un chef d’œuvre d’anticipation, en noir et blanc et quasi-muet, sorti en 1983. Il obtient d’ailleurs plusieurs récompenses dont la plus importante sera le prix spécial du jury au festival d’Avoriaz 1983. Mais ce dont ne parle pas Complément d’Enquête, et c’est bien dommage car c’est peut-être de là que va naître l’aversion de Besson pour la critique, c’est de la rumeur. Il existe une rumeur donc, qui devient légende, puis une légende qui devint mythe… à moins que je ne m’égare… Bref, il existe une histoire qui n’a jamais été confirmée ou infirmée par les deux intéressés. Cette histoire, c’est celle de Besson, jeune réalisateur, qui vient de terminer son premier film, et qui, avant de le mettre dans le circuit des salles, sous les conseils de son agent, organise une projection privée pour un critique déjà influent de l’époque : François Forrestier (si vous ne savez pas qui c’est, je vous laisse découvrir le niveau du mec, car oui, il officie encore : http://tempsreel.nouvelobs.com/cinema/20120721.CIN8030/a-mort-l-arbitre.html). À ce moment-là, Forrestier sait qu’il a en face de lui un apprenti cinéaste totalement ruiné par son premier film, et sait également l’importance que peut avoir son avis sur lui. Il s’approche donc de Besson, lui sourit, et lui dit « Vous avez peur là, hein ? Vous vous demandez bien ce que je vais écrire sur votre film ? ». Puis le critique va s’asseoir pour regarder le film, fier de lui. Ce serait l’origine de la haine des critiques de Besson. Et si c’est le cas, on le comprend.
Arrive le film suivant de Luc Besson, à savoir Subway et là, pas de véritables polémiques pour le coup. Personnellement, je ne suis pas très fan du film, mais j’avoue qu’il a pour lui le fait de créer un univers original. Bon, passons…
Le Grand Bleu… à ne pas confondre avec Le Grand Blond avec une chaussure noire, car là, on parle de dauphins, à ne pas confondre également avec les dos fins, bien que la présence de Rosanna Arquette dans le film puisse prêter à confusion. C’est là que les problèmes commencent véritablement. Que ce soit à Cannes ou lors de sa sortie, le film est purement et simplement détesté par la quasi-intégralité de la critique. Et pourtant, le public, lui, adhère en masse. Mais il est vrai que la critique n’est véritablement pas tendre à l’époque avec le film, contrairement à ce qu’essaye de nous faire croire Allociné, l’un des sites de cinéma les plus mensongers qui soit. Voici la différence entre ce qu’affirme Allociné, donc : http://www.allocine.fr/film/fichefilm-3659/critiques/presse/ et la réalité où le film fut sifflé à Cannes et où un journaliste dit qu’il « manquait d’un scénariste, d’un producteur et même d’un réalisateur ». On peut même voir que les mauvaises critiques continuent de nos jours ici : http://www.telerama.fr/cinema/films/le-grand-bleu,12687.php. Tellement de mauvaises critiques que lorsque Besson ressortira le film au cinéma en version longue, il inscrira ceci sur l’affiche « n’y allez pas, ça dure trois heures ». Idem, tout une partie de Complément d’enquête est consacré à la réception du film et son impact sur Besson (mais si, comme le dit Allociné, toutes les critiques étaient bonnes, pourquoi Besson aurait été tant affecté, hein ?)
Même si je n’aime pas le film, je trouve ça génial d’écrire ça sur l’affiche, non ? Mais pourquoi tant de haine contre ce film, donc ? Et bien, parce qu’en dehors des scènes sous-marines, joliment filmées mais trop peu nombreuses, on est face à un film français classique, un simple triangle amoureux se déroulant dans des salles à manger. Reste que la version longue, elle, ré-établit la balance, mais beaucoup moins de monde l’a vue. A partir de là, Besson affirme ne plus jamais lire ce que les critiques écrivent sur ces films. Et c’est une bonne idée, puisqu’il aura désormais également du mal à avoir les journalistes de son côté.
Passons rapidement sur Nikita, auquel je préfère son remake américain Nom de code : Nina qui, lui, ne se déroule pas dans un trois pièces cuisine pendant la moitié du métrage. Soyons honnête, ce n’est en revanche pas la faute du réalisateur si c’est le cas, mais plutôt du manque de budget, car dans le scénario original, le film de Besson se terminait par une énorme scène d’action et non par une discussion dans un appartement. Cette scène d’action figure donc fort logiquement dans le remake.
Passons également sur le très beau documentaire Atlantis, film que, malheureusement, quasi-personne n’a vu, pour parler (rapidement) de Léon. Car non, je n’aime pas trop ce film non plus. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Mange tes morts ! » me diraient les Lopez s’ils m’entendaient, mais j’imagine que la majorité d’entre vous a eu la même réaction en lisant que je n’aimais pas vraiment ce film. En fait, la raison en est simple. Léon est une démarcation du film Le Samouraï, de Jean-Pierre Melville avec Alain Delon, sauf que lorsqu’on a vu et que l’on se souvient du Melville, l’originalité du film de Besson en prend un coup. Après, on pourra me rétorquer que Léon est bien plus contemporain, et également plus axé action. Certes, sauf que cinq ans auparavant, un autre cinéaste avait déjà, lui aussi, fait sa propre démarcation du Samouraï. Ce cinéaste, c’est John Woo, juste le réalisateur sur lequel tout le cinéma d’action, des années 1995 à aujourd’hui, est pompé, et son film s’appelle The Killer, juste un des plus grands films jamais faits. Et je parle en toute objectivité, là, ceux qui n’aiment pas The Killer n’aiment pas le cinéma. Point ! En fait, quand tu dis « j’aime le cinéma », le film qui te vient à l’esprit, c’est The Killer, sinon t’aime pas le cinéma. Quoi ? Ah bah oui, la rubrique s’appelle « Les Coups de Gueule de Simon Dunkle » donc je pousse des coups de gueule. Logique.
Bon, Le Cinquième Élément, c’est défendable en tant que gros plaisir coupable, donc ça va.
Il est temps de passer à Jeanne D’arc, le fameux film qui, selon Complément d’enquête, n’existe pas. Mais pourquoi donc ? Hé hé ! Revoyons un peu ce Complément d’enquête… Il est dit dedans que Besson a gagné tout ses procès pour plagiat. Et en soi, c’est totalement vrai. Mais, à priori, il y aurait un détail au sujet de ce film qu’on aurait oublié de mentionner. Un détail du nom de Kathryn Bigelow. Alors, qui est Kathryn Bigelow ? Aujourd’hui, les cinéphiles récents la connaissent surtout pour les multi-récompensés Démineurs et Zero Dark Thirty. Mais les cinéphiles un peu plus anciens se souviennent qu’elle est la réalisatrice de pas mal de grands films aussi, tels que Blue Steel, Aux Frontières de l’Aube (juste un des meilleurs films de vampires jamais faits), Point Break (juste un des meilleurs films d’actions jamais faits), K-19 (juste un des meilleurs films de sous-marins jamais faits) et Strange Days (franchement, je sais qu’on n’est pas nombreux, mais j’adore ce film, et Gaspard Noé aussi d’ailleurs). Accessoirement, c’est aussi l’ex-femme de James Cameron et la meilleure cinéaste féminine au monde (Complément d’enquête n’est pas objectif, je n’ai pas à l’être, vu ?). En 1996, Kathryn Bigelow travaille sur un scénario intitulé The Messenger, basé sur la vie de Jeanne D’arc. Elle propose le scénario à Luc Besson en tant que producteur exécutif sur le film, or, celui-ci n’est pas d’accord sur le choix de l’actrice qu’a choisie Bigelow, à savoir Catherine McCormack (Braveheart) car il souhaite mettre sa nouvelle compagne à la place, Milla Jovovich. Il décide d’abandonner le projet, et Bigelow part donc chercher des financements ailleurs, puis découvre avec stupéfaction que Besson s’apprête à réaliser le film sans elle !!!!!!!! Elle porte plainte, et le procès doit se dérouler à l’été 2000. Mais Luc Besson a versé une importante somme d’argent à Bigelow pour que celui-ci n’ait pas lieu. Donc, oui, Luc Besson a peut-être gagné tous ses procès, mais omettre cette histoire, ce n’est franchement pas très sérieux de votre part, Complément d’enquête.
Après Jeanne d’Arc, en tant que réalisateur, il va faire Angel-A, la saga Arthur et les Minimoys, Les aventures d’Adèle Blanc-sec, The Lady et Malavita. Si tous ces films font des entrées, on ne peut pas dire que le public les plébiscite pour autant, la critique non plus. En même temps, peut-on vraiment leur jeter la pierre ? Selon Complément d’enquête, n’oubliez pas que c’est sûrement parce que l’on n’apprécie pas les gens qui réussissent en France, la qualité des films n’a rien à voir. Sûrement d’ailleurs que si le public a majoritairement aimé le film suivant, Lucy, c’est parce qu’il n’était donc plus jaloux de sa réussite (pourtant, c’est son plus gros succès. Décidément, je comprends rien à l’argument de l’émission). J’en sais rien, j’essaie de suivre leur logique, moi. Lucy ? ça raconte quoi ? Une fille qui se transforme en clé USB après s’être cru dans Matrix, Tree Of Life et 2001, l’Odyssée de l’espace, il me semble… Je ne me souviens plus. Et puis, je n’aime pas parler des films avec Scarlett Johannson car la fin de notre relation amoureuse est encore vivace dans mon esprit. Quoi ? Vous ne saviez pas ? Désolé, je lui ai vraiment fait beaucoup de mal en la quittant, et la savoir triste m’attriste également, car je n’aime pas faire de mal aux gens.
Y a des choses qui ne se font pas, tout simplement…
Voici, personnellement, trois raisons pour lesquelles je n’aime pas trop Luc Besson, au-delà du fait que j’apprécie très peu de ses films. Et comme vous allez le constater, cela n’a rien à voir avec sa réussite financière :
1) Son sens de la tragédie
En 2003 sort le film thaïlandais Ong-Bak de Prachya Pinkaew, véritable révolution dans le cinéma d’art-martiaux par ses combats quasiment pas truqués et les prouesses ahurissantes (car extrêmement dangereuses) de ses cascadeurs. Le film contient dans la séquence du Pousse-Pousse le message « Hi Luc Besson. We are Waiting For you », ainsi que le message « Hi Spielberg Let do it Together ». Besson répondra présent, et c’est tout à son honneur en distribuant le film en France… mais en le remontant, et en changeant la musique originale par…Tragédie !!!!!!!!! Si au moins, sur le dvd et le blu-ray, il avait laissé la version originale, d’accord. Mais non, on a la version remontée et tragique (jeu de mot) du film… Je ne m’en suis toujours pas remis, personnellement.
2) Ses films préférés de John Carpenter sont : New York 1997 et… New York 1997
New York 1997 est un film de John Carpenter sorti en 1981 et qui raconte comment dans un futur proche où l’île de Manhattan a été transformée en une prison à sécurité maximale, un ancien soldat a 24 heures pour trouver le président des États-Unis capturé par des détenus.
Banlieue 13 est un film écrit par Luc Besson sorti en 2004 et qui raconte comment dans un futur proche où l’île de Manhattan une cité parisienne a été transformée en une prison à sécurité maximale, un ancien soldat a 24 heures un habitant de la cité a 23 heures pour trouver le président des Etats-Unis capturé par des détenus. trouver une bombe et la désamorcer.
Lock-Out est un film écrit par Luc Besson sorti en 2012 et qui raconte comment dans un futur proche où l’île de Manhattan une station spatiale a été transformée en une prison à sécurité maximale, un ancien soldat agent a 24 heures pour trouver le la fille du président des États-Unis capturée par des détenus.
3) Bon, bah, je sais pas vous, mais franchement, vous trouvez pas que ses productions sont un peu douteuses qualitativement ? Et parfois même un peu racistes (les japonais, les allemands, les albanais… en prennent tous pour leur grade) ?
The Dancer, Taxi 1, Taxi 2, Taxi 3, Taxi 4, Yamakasi, Wasabi, Le Transporteur, Le Transporteur 2, Le Transporteur 3, Le missionnaire, Taken, Taken 2, Taken 3…
4) Il a écrit Les Rivières Pourpres 2…Pas de commentaire.
5) Le pire, selon moi, c’est quand même…
La production d’un des meilleurs films d’horreur français, Haute Tension d’Alexandre Aja, est assurée par Luc Beson. Sauf que là où le film avait tout pour être un chef d’œuvre absolu, une date dans l’histoire du survival (et pas seulement français), Besson impose une fin portnawak ne figurant pas dans le scénario original. Et tout s’écroule dans les 5 dernières minutes de film devant des spectateurs médusés qui ne comprennent pas comment on peut tout gâcher de la sorte. J’ai évité le Spoiler, car si vous n’avez pas vu le film… Bah, c’est pas bien, donc voyez-le.
Voilà donc quelques raisons pour lesquelles je n’aime pas trop Besson, et je suis sûr que si vous aviez cherché un peu, chers amis de chez Complément d’enquête, vous auriez pu en trouver bien d’autres. En tous cas, se contenter d’un « Les français n’aiment pas ceux qui réussissent », c’était un peu léger. Le gentil Besson face aux méchants critiques français, c’est un peu léger aussi. Bien sûr, vous avez parlé du procès contre le magazine Brazil, c’est pourquoi je ne l’ai pas mentionné, sauf qu’ici, c’est le rédacteur du journal qui passe pour le grand méchant qui fait bobo à Luc. C’est pas très fair-play, surtout que la réalité, c’est un cinéaste qui fait tout pour couler un magazine à cause du fait que celui-ci a dit du mal de lui (en réclamant 50 000 euros, soit l’intégralité du capital du journal). On vous pardonne les gars, parce qu’au final, quoi qu’on en dise…
En fait, on l’aime bien Besson…
Bah oui, parce que même s’il a des défauts certains, et même si je n’apprécie pas tous ces films, il faut avouer que Luc Besson est plus qu’un réalisateur important pour le cinéma français, il est un homme important pour le pays entier. En voici les principales raisons, selon moi :
1) Il est le réalisateur français vivant le plus célèbre à l’étranger. Suivent Mathieu Kassovitz, Jan Kounen et Florent Siri… Bon, d’accord, Jean-Luc Godard aussi. Et ça, on le doit à sa carrière de réalisateur, mais également de producteur. Rappelons que Lucy est le film français qui a rapporté le plus d’argent dans le monde entier.
2) Que l’on aime ou non son cinéma, il a au moins le mérite d’essayer de toucher à l’universalité. Luc Besson n’a en effet jamais réalisé des films comme Bowling, Camping ou Barbecue. Et réaliser des drames existentiels dans des appartements de 120m² en plein Paris ne l’a jamais intéressé. Bien que ses films se passent majoritairement en France, il s’agit avant tout d’un cadre, et non d’une histoire auto-centrée. De plus, il n’a quasiment réalisé que des films de genres dans un pays où l’ancien ministre de la culture (Jacques Toubon) estimait que « cela ne faisait pas partie de notre culture. »
3) Que l’on apprécie ou non sa réalisation, au moins, lui, il en a une. Avant, tous ses films commençaient par une caméra survolant une étendue (eau, rue…) en travelling avant. Il a toujours recherché la belle image, le plan qui claque ou même l’esbrouffe. Il n’a jamais posé sa caméra en plan fixe puis laisser tourner l’appareil, ni même opté pour la facilité du champ contre-champ statique. Et surtout, chose rare en France, ces films ressemblent à des films, pas à des téléfilms France 3 Picardie. Pour cela encore, merci à lui.
4) Il a créé la Cité du Cinéma. La Cité du Cinéma, l’Hollywood sur Seine. En pleine Seine-Saint-Denis, il a réalisé son rêve : le plus grand studio de tournage européen, une école de cinéma, des salles de cinéma, et bientôt un auditorium. Et tout ça, en France, merci Luc, et bravo !
5) Il a produit Tree Of Life, Ne Pas Avaler, Les Côtelettes, Haute Tension, Trois enterrements, The Homesman, Dikkenek…
6) Son prochain film, c’est Valérian, et ce, malgré le gouvernement français qui cherche à l’en empêcher. Valérian, agent spatio-temporelle est une bande dessinée de Pierre Christin dont 23 albums sont parus entre 1970 et aujourd’hui. Luc Besson a décidé de l’adapter pour en faire le premier grand Space Opéra français. Le film sortira en 2017…sauf qu’il ne sera pas français car notre ministre de la culture (Fleur Pellerin, pour info, si vous souhaitez l’insulter, elle a un compte Twitter pour ça) a décidé de ne pas faire d’exception pour que le film bénéficie de crédit d’impot. En effet, bien qu’il puisse employer 1200 personnes françaises sur son tournage, le fait que le film soit tourné par un français mais en langue anglaise le met dans un flou juridique ne lui permettant pas de bénéficier du crédit d’impôt. Notre ministre a décidé de ne pas faire d’exception, par conséquent, c’est 1200 emplois qui seront donnés à des hongrois plutôt qu’à des français car le film se tournera normalement en Hongrie à cause d’elle. La situation peut encore changer, mais c’est du moins ici que nous en sommes au 31 août 2015, date d’écriture de cet article. Merci Fleur et vive la France !
En conclusion…
Un grand merci à Luc Besson de n’être ni tout blanc, ni tout noir, mais simplement un être humain avec ses qualités et ses défauts, et merci à Complément d’enquête d’avoir raconté n’importe quoi à la Télé. Comme ça, j’ai pu trouvé un sujet pour mon article. Merci à vous, lecteurs qui lisez mes coups de gueules ! N’hésitez pas à commenter l’article, à être d’accord avec moi ou à vous énerver contre ma prose. À bientôt. Peace !