Simon Dunkle revient et il est plus énervé que jamais. Désormais, il a décidé de s’en prendre à ceux qui s’en prennent aux autres. Parce que Simon Dunkle, ce n’est pas qu’un mec qui parle de lui à la troisième personne, c’est aussi un mec énervé qui défend la veuve et l’orphelin. Bref, désormais, Simon Dunkle a décidé de s’attaquer à ceux que l’on n’attaque pas, à ceux que l’on dit intouchables : les critiques de cinéma.
Libération et le bashing du net
Le 21 octobre 2015 est le jour où Marty McFly et Doc Brown sont censés débarqués du passé dans notre époque. Et le moins que l’on puisse dire est que la trilogie de Retour Vers Le Futur a véritablement marqué le monde entier. Peut-être bien plus que l’on pouvait s’y attendre. En effet, cette date a non seulement été célébrée par Nike, qui en a profité pour sortir les chaussures du film, mais également par des milliers d’internautes et d’amateurs de cinéma à travers le monde, notamment l’UGC Ciné Cité Internationale de Lyon, qui a programmé une soirée spéciale le vendredi 23 Octobre. Le film a donc été récupéré par la culture populaire depuis ce temps, et sa légitimité reste donc incontestée.
Mais venons-en à nos amis de Libération, bien mal inspirés qui, le 20 octobre, se permettent de célébrer l’anniversaire de la franchise en lui consacrant une couverture suivi d’un article :
Et là, d’aucun sur le net ne manqueront pas de rappeler qu’il y a 30 ans, Retour Vers Le Futur chez Libération, c’était ça :
De nombreux internautes fustigent alors le torchon… euh, pardon… le journal, et en profitent pour remettre au goût du jour l’éternel débat de la critique journalistique bobo élitiste de gauche face au peuple.
De plus en plus inspirés, le papier hygiénique… oh zut le journal Libération décide donc le 21 octobre 2015 de répondre aux réseaux sociaux par le biais d’un article sur la polémique :
« Ce qui frappe dans le raz de nausée des internautes à l’endroit de ce texte, c’est ce que de telles réactions transpirent d’une idée assez désolante de la fonction critique. Soit, manifestement, le rôle d’accompagner l’engouement des masses pour un film, plutôt que de rendre compte de son expérience subjective. De prophétiser son devenir « culte » plutôt que de chercher, pour mieux s’y perdre, à percer l’intime et singulier secret de ses formes, humeurs, couleurs – que chacun aura tout le loisir de trouver à son goût ou pas »
Une réponse tellement méprisante envers le public qu’elle n’a fait qu’enfler une polémique qui dure encore.
Aussi, n’oubliez jamais : « Chez Libé, on est payé pour vous mépriser ».
Ah, mais au fait…
À l’époque, le Parisien écrivait également sur le film de Zemeckis : « À force d’agiter son sablier dans tous les sens, Robert Zemeckis en arrive lui-même à perdre la boussole. Les images défilent si vite, comme au travers des vitres d’un TGV, que l’on en arrive à ne plus très bien savoir qu’elle est l’aiguille de sa montre qui tourne le plus rapidement et dans quel sens. »
Les Échos : « le spectateur se sent surtout pris pour un débile mental »
L’ Express : « invraisemblable fatras »
Les Cahiers du Cinéma : « Il n’y a rien, dans Retour vers le futur, de fort, de personnel, d’obsessionnel (…). Aussi le film est-il bien terne. »
Le Point (à propos du second volet) : « Anticipation de bazar, intrigue lyophilisée, esthétique et rythme de spot publicitaire (…) parfait ennui (…) intérêt très relatif. »
Vous pensez qu’ils disent la même chose aujourd’hui ?
C’était le coup de gueule de Simon Dunkle. Merci à vous, chers lecteurs. Peace !