Sophie est une artiste que j’ai rencontrée dans un train. Madame avait ouvert un scénario sous mes yeux, et comme je suis une fouine, je n’ai pu m’empêcher d’en lire quelques passages. Après une heure et demie de semi-lecture, nous échangeons quelques mots. C’est à ce moment que je découvre une femme sympathique, pleine d’envies, mais surtout une artiste en pleine ébullition. Sans plus attendre, je vous invite à découvrir le monde de Sophie…
Salut Sophie, je suis ravi de pouvoir faire cette interview avec toi.
Et moi donc ! Merci de m’y inviter.
Pour commencer, peux-tu nous résumer ton parcours en quelques mots ?
Je suis comédienne. J’ai commencé à 12 ans à jouer dans des comédies musicales dans le sud de la France avant d’entreprendre des études de théâtre/cinéma. Depuis 2015, je joue dans plusieurs spectacles oscillant entre la tragédie antique et le café-théâtre, en passant par le jeune public et le stand-up. Je monte également mes créations. J’ai écrit et joué deux spectacles dramatiques : Le Lac et Bloody Memory. J’ai également composé un duo d’humour ainsi qu’un one-woman-show qui va bientôt se dévoiler au grand jour.
Et aujourd’hui, t’en es où ? C’est quoi les projets à venir ?
Aujourd’hui je suis comédienne sur un one-woman-show écrit par Didier Nathan, qui s’intitule Dans le sac des filles. Je le joue tous les samedis et dimanches à 17 h jusqu’à fin mars aux Tontons Flingueurs. Je travaille également sur mon propre one, Alzhei’mère.
En ce moment il y a surtout mon duo Les Ninouu, qui se joue ce jeudi 13 février aux Tontons Flingueurs à 20 h.
Les Ninouu, c’est cette pièce qui nous a mis en connexion. Je me suis permis de lire quelques passages de façon (in)discrète dans ce train et ce que j’ai lu m’a intrigué, tu peux nous en dire plus sur Les Ninouu ? Qu’est-ce qui t’a inspirée ? Ce sont des moments de vie que tu as voulu partager en les mettant en scène ?
Les Ninouu est un duo qu’on a monté avec mon amie comédienne et chanteuse Anne-Erell. Nous avions cette envie de raconter des anecdotes de vie dans un esprit comique. Et pas besoin d’aller bien loin, notre différence d’âge nous a mises dans des situations plutôt cocasses. J’ai 25 ans, elle en a 37. Et malgré tout, nous sommes très complices avec une énergie débordante. Et tout le monde se retrouve dans nos sketchs.
On joue ce spectacle depuis presque trois ans, et à chaque représentation il évolue, car son inspiration principale vient de ce monde qui va très vite. On y aborde des thèmes tels que les réseaux sociaux versus la vraie vie, la manière dont notre métier d’artistes est perçu, le développement personnel.
En fait, on parle de la société à travers nos filtres générationnels. Le tout avec humour décalé, euphorie et chants débridés.
Et la suite après cette pièce ?
La première de mon one Alzhei’mère, le 11 mars au Rikiki. J’y parle de mon parcours à travers la maladie de ma mère. C’est un hymne à la vie plutôt qu’une fatalité. Je montre qu’on peut rire de tout. Hâte de vous le présenter.
J’ai hâte de pouvoir lire le scénario de ce one dans un autre train (rires) ; non plus sérieusement, merci de nous avoir accordé de ton temps pour cette interview et rendez-vous demain à 20 h aux Tontons Flingueurs.
Pour terminer, qu’est-ce que tu voudrais dire aux lecteurs d’Arlyo ?
Sortez, allez au théâtre, on y raconte des parcelles de vie où on se retrouve tous.