Stéphane Bern et Lagerfeld s’installent à Lyon

Suite à un défi entre les deux célébrités, Stéphane Bern et Karl Lagerfeld lancent une collection de T-shirts et accessoires dont la production sera assurée par des ateliers Lyonnais.

Tout commence en 2012 lors de la co-animation télé du Jubilé de la Reine Elizabeth II d’Angleterre, sur France 2, en présence également d’une Marie Drucker incrédule. Bern sous-entend en direct que Lagerfeld cache des origines bien plus nobles qu’il ne laisse croire, et parie qu’il saura démontrer sa théorie à tout prix : « honni sois-je si billevesées je profère »

Il est vrai que le styliste déteste parler du passé, ne participe à aucune rétrospective de son travail, ne conserve aucune archive, et laisse planer le doute quant à sa réelle date de naissance.

Ainsi après deux ans et demi de recherches dont seul Stéphane possède le secret et la patience, ces messieurs sont en passe de révolutionner la tendance

Car il s’agit là d’une découverte dans la découverte, abyssale stupeur. Retraçant non sans efforts l’arbre généalogique plus que mystérieux des Lagerfeld, on remonte ainsi jusqu’à des proches parents de la non moins légendaire Maria Antonia Josepha Johanna von Habsburg-Lothringen. Archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, pour les intimes : Marie-Antoinette.

Parmi les centaines de documents triés et sélectionnés par deux assistants tout aussi zélés que l’animateur, figure un certificat médical datant de 1771 et rédigé par Jean-Alexis-Marc Albert, l’alors premier médecin de Louis XVI.

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Ledit document, faisant suite à de nombreuses analyses dont entre autres, des examens d’urine et de selles, stipule que la dernière Reine de France, un an après son mariage est toujours « gouvernée par des humeurs tourmentées, sujettes à l’émoi post-nuptial ». Autrement dit un an après leur mariage, la toute jeune autrichienne alors âgée de quinze ans, souffre de troubles intestinaux. Elle n’aurait pas digéré cette union, tellement mal digéré, que ses excréments sont «sculptés tels de minuscules grappes enveloppées de mucus, similaires aux déjections cécotropes des léporidés ».

-On parlerait aujourd’hui de stase intestinale-

Elle souffrait donc du syndrome qu’on pourrait vulgairement appeler « des crottes de lapin ». La forme si particulière des fèces de Marie-Antoinette amuse et inspire Bern qui imprime une série de cliparts, et les glisse dans un dossier relié à la manière d’un manuscrit du XVIIIème siècle. Dossier qu’il fait parvenir lors d’une mise en  scène où ayant déguisé ses assistants en postillons il fait arriver la missive devant une foule de curieux jusqu’au siège social de Chanel à Neuilly-sur-Seine.

Surpris à la fois par la ténacité, l’humour et la double révélation quant à son illustre cousine, Lagerfeld n’en reste pas moins fair-play et propose donc de récompenser son challenger par bien plus qu’un simple dîner en jeu à l’époque du pari.

Ainsi naît la collection « Poop culture : Marie on Toilette », qui se déclinera dans un premier temps en une gamme d’accessoires à l’effigie des nobles excréments. Des objets inattendus comme des grille-pains, thermos, box + couverts à pic-nic, et même des éventails (mais jusqu’où iront-ils ?). Sans oublier T-shirt et totebag, probablement plus faciles à commercialiser.

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Voulant honorer ses racines autant que celles de son acolyte et désormais associé,  Stéphane Bern, lyonnais de naissance, explique son choix de faire réaliser ces articles auprès d’une entreprise locale.

 Sur un fond de bonne humeur, mais n’oubliant ni mes origines ni la période difficile que nous traversons, il me semblait juste d’offrir le marché à une entreprise de la ville qui m’a vu naître et dont je me sens l’ambassadeur  légitime, orgueilleux.

L’atelier lyonnais sera choisi suite à un concours et une présentation de prototypes qui devraient avoir lieu en mai prochain.Les différents imprimés ayant déjà été dessinés, il s’agit tout simplement d’offrir sa chance à tous les entrepreneurs intéressés, plutôt que d’en choisir un arbitrairement (ou deux selon les pré- commandes qui seraient déjà nombreuses)

De son côté Karl Lagerfeld, qui ne fait pas les choses à moitié, réfléchit déjà à d’autres déclinaisons, plus ou moins enthousiasmantes.

Parmi celles qui ont retenu notre attention, « Poop youpi doux » inspiré de l’éternelle Marylin Monroe, et « Sur le pot d’Avignon » en référence à une autre M.M iconique, amie des deux complices, Mireille Matthieu.

Alors idée de m… ou pas ?