Journal, revue, magazine ou « alcool à brûler », le Foutou’Art se présente libre, traite de l’actualité par le détournement, raille les médias, ses auditeurs et son lectorat.
Un mensuel participatif et organisé
La publication autofinancée d’un support, qui se veut mandataire de l’expression libre et populaire, réunit plus de cinquante intervenants autour de la mouvance satirique. Les auteurs, dessinateurs, illustrateurs, peintres et photographes des grandes villes de France et de l’étranger font de l’humour un bouclier contre la désinformation.
La critique est unanime : les planches et les articles aux allures décalées sont déplacés. Le collectif en tire sa force à tous les degrés. L’exposition des peintures, dessins et montages photos négationnistes a ravi les curieux et a fait le bonheur des collectionneurs. Amateurs & amatrices : les contributions inscrites dans la lignée seront publiées.
La révolution contre l’aliénation
La lecture de « In memoriam Clément Méric », de la tristement marginalisée Sophie Perrin, a interrompu la programmation. La séance de dédicace a introduit le trio punk rock, qui sillonne la France, l’Allemagne et bientôt le Danemark. Savage Riposte a posé ses bagages le temps de l’exposition pour vérifier l’insonorisation.
L’interprétation de leur CD onze titres s’est faite soutien et porte-parole du Foutou’Art, des publications pour un public averti et de la revendication contre toutes les formes d’aliénation. Satire et révolution se sont alliées dans le 7e arrondissement de la ville pour faire trembler les murs et les voisins de l’équipe associative de la Boulangerie du Prado.
BD :
© Panique sur Lyon – Bésot
Photos :
© Foutou’Art
© Savage Riposte