Chaque année, il y a du monde dans les travées du salon du Chocolat. Qu’il soit à la recherche des premiers cadeaux de Noël, de nouvelles sensations gourmandes, ou d’un chouette moment en famille, le public ne s’y trompe pas, et se presse à la Cité Internationale.
D’exposant en exposant
Ce qui fait la richesse d’un salon, et ce quel que soit le salon, ce sont ses stands. Et ici, les découvertes sont nombreuses, et généreuses. On remarque l’affluence de grands noms, et la facilité avec laquelle on part à la découverte de leurs rayons. C’est une occasion pour les amateurs de se faire expliquer la confection des produits, de découvrir les nouvelles recettes, les processus de fabrication. Les lyonnais sont là, de Voisin à Thévenon. Mais il y a aussi l’original ChocoPassion, le MOF Joël Patouillard, l’immanquable Bernachon, le champagne Thiercelin, parce qu’il ne faut pas se priver, le choix de la maison Rody… Il y en a pour tous les goûts, et pour tous les ventres. Les petits et grands enfants remarqueront aussi le choix de calendriers de l’Avent, très à la mode cette année. Et les grands enfants apprécieront eux les idées boissons pour accompagner leur chocolat.
Chocolats animés
Pour faire de cet événement un salon et non pas un simple marché, il vous faut aussi des animations. Et de ce côté-là aussi, il y a de quoi faire. Le défilé de robes en chocolat attire la foule plusieurs fois par jour. Si elles sont toutes très impressionnantes du point de vue technique, certaines créations transforment même l’essai en étant « portables ». Autrement dit, en étant des robes qui parviennent à mettre à l’honneur le chocolat tout en étant vraiment stylées et dans l’air du temps. « L’événement dans l’événement », comme le définit le présentateur du défilé, a de beaux jours devant lui.
De l’autre côté de la salle, c’est la scène culinaire. Concours, démonstrations, le public est projeté dans un univers auquel il a rarement accès. A part à travers son écran de télé, mais là, c’est une toute autre sensation. Même si les habitués regrettent que les modèles imposés se répètent parfois d’un concours à l’autre, l’ambiance est là et la concentration des équipes est palpable.
Transmettre le goût et les gestes
Avec un peu d’organisation, tout le monde peut, pendant ce salon, mettre la main à la pâte. Des ateliers variés, enfants et adultes, menés par exemple par Valrhôna ou l’Atelier des Sens, vous permettront d’apprendre des techniques de cuisine et de dégustation. Les master-classes de La Cave Chromatique, eux, vous montreront comment accorder les vins et spiritueux avec le bon chocolat. Lorsque l’on repère au loin un tablier sur un enfant ou une grande personne qui croque dans sa propre création, on a envie d’en apprendre plus, nous aussi.
Bien sûr, aux horaires de pointe, et notamment à l’heure des défilés, les allées sont pleines, archi-pleines, et il est parfois difficile de se faufiler jusqu’aux stands ou de se trouver un joli point de vue sur le podium. Note Bene pour la prochaine édition : venir tôt, ou venir tard. Ou pourquoi pas même, soyons fous, organiser l’événement dans un lieu plus grand, où l’on pourrait profiter des odeurs, des couleurs et des savoirs, sans trébucher, sans piétiner. Cette affluence, c’est un signe de santé du salon, mais c’en est aussi bel et bien le gros point noir.