The Bay de Barry Levinson, 1h25, Etats-Unis, compétition, 2012
Dans la baie du Maryland, une bactérie non identifiée contamine le lac et ceux qui s’en approchent.
Encore un film fait en found footage. Mais pour une fois, à partir de cet effet de style particulièrement rabâché et souvent mal utilisé au cours de ces dernières années, nous avons un film immersif au possible, vraiment flippant et développant avec intelligence son esthétique initiale. Barry Levinson, ayant touché à tous les genres hollywoodiens et s’essayant pour la première fois à l’horreur, et ses trente ans de métier ne cherchent nullement à épater son audience (contrairement à tous ses petits collègues se croyant toujours plus malins que leur histoire). Le réalisateur de Rain Man crée une tension crescendo par une multiplication de points de vue réalistes et livre au final une œuvre vraiment passionnante dans la présentation d’une maladie inarrêtable (à l’instar de Contagion de Steven Soderbergh) et réellement effrayante. L’un des meilleurs films vus en compétition. Comme quoi les vieux de la vieille…