Cette semaine, ArlyoMag a rencontré Sébastien Lorsbach, vidéaste de 22 ans. Une rencontre éclectique sur un métier de passion, ou quand l’art rencontre la vidéo.
Il travaille sur de la promotion d’événements en vidéo, en créant ses propres réalisations, entre récit, publicité et esthétisme visuel.
On peut se demander quel est le lien entre promouvoir des événements et délivrer un contenu évoluant sur le spectre artistique. A travers cette rencontre c’est cette dualité entre art & publicité que nous avons pu interroger.
« On faisait du vélo avec les collègues, quand on était gamins, et puis du coup, on voulait montrer un peu ce qu’on savait faire en vélo, on s’est acheté des petites caméras puis on faisait des petits montages de nous en vélo, et voilà, de là c’est parti. »
Durant l’échange, le discours est décomplexé, le vocabulaire est simple, comme si le métier de vidéaste ne demandait pas de compétences particulières. C’est pourtant le contraire et si Sébastien est tombé dans la vidéo grâce au milieu du BMX, il a ensuite évolué en suivant un cursus Ateliers de l’Image et du Son (AIS) à Marseille.
https://www.youtube.com/watch?v=Pdmbv4fSm9w
Mais ce qui transparaît durant l’entretien, c’est cette volonté un peu idéaliste, d’un esthétisme prégnant dans tout son travail.
On retrouve cette dimension à travers ses collaborations, comme notamment avec la vidéo Blue Project ; pour l’artiste Patrick Montagnac (artiste plasticien) : « L’idée, c’est de réaliser des vidéos sur ses projets afin d’éclairer la démarche, à l’aide d’un autre support artistique ». Une volonté du beau et de l’esthétisme qui se révèle également à travers le choix de ses plans : « Filmer de près ça me permet d’avoir les émotions et les réactions des gens pour apporter du cachet à la vidéo ».
La nuit est également un terrain de jeu. Ici, l’accent est mis sur les lumières. Une ambiance particulière qui permet de faire résonner d’autres émotions.
La technique se met alors au service du message, afin de délivrer une réalisation entre récit et esthétisme.
La magie du mensonge, ou comment l’image devient un objet de pouvoir, à travers sa dimension malléable et modifiable. Un questionnement auquel se confronte l’artiste lorsqu’il réalise des vidéos pour des événements, l’idée étant de faire oublier la raison d’être de la vidéo afin de donner envie, quitte à manipuler l’image. Néanmoins, la force d’un vidéaste réside dans sa capacité à transporter son spectateur.
La volonté d’innover, une envie de se démarquer, pas seulement grâce à un style, une patte, mais également grâce à des techniques permises avec les nouvelles technologies : un cheval de bataille important dans un milieu où la concurrence est importante. Il a ainsi récemment fait l’acquisition d’un drone, ce qui lui offre de nombreuses possibilités dans la prise de plans.
Lorsbach Production
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