Charles Nouveau nous raconte sa Joie de vivre durant plus d’une heure de stand-up, tous les soirs du 6 au 9 novembre, au café-théâtre de l’espace Gerson au cœur du Vieux Lyon.
Le suicide, la drogue, les chagrins d’amour, les transports publics, le sexe ou encore les enfants sont abordés avec finesse, aisance et légèreté par le jeune comique de 29 ans. Ce café-théâtre situé dans le quartier Saint-Paul a la chance d’accueillir l’humoriste suisse passé entre autres au Jamel Comedy Club et au Montreux Comedy Club. Charles Nouveau joue régulièrement ce spectacle depuis janvier 2017 sur les scènes parisiennes et suisses. En revanche, c’est la première fois qu’il monte sur scène en terre lyonnaise. Et pour une première, c’est réussi ! En effet, le public a ri de bon cœur dans une salle bien remplie au soir du 6 novembre.
Charles Nouveau nous parle de lui. Il évoque sans complexe son passé dépressif, son rapport au suicide ou sa consommation de drogue. De plus, il se plaît à l’autodérision, notamment quand il dit que sa mère le trouve très beau : « Elle me dit que j’ai de la chance, car j’ai une beauté qui ne rend pas les gens jaloux. » Ce jeune humoriste, aussi chroniqueur sur France Inter, va même jusqu’à comparer son métier de comique aux SDF et aux prostituées. Par ailleurs, il ironise sur ses origines en nous apprenant qu’il est « petit-fils de réfugié » puisque son grand-père « s’est installé en Suisse pour fuir l’oppression du fisc français ». Charles Nouveau revient aussi sur ses nombreuses anecdotes hilarantes concernant ses neveux avec qui il entretient une relation de franchise.
Les rires ont rythmé cette heure et quart de stand-up. Les acclamations et les applaudissements sont longs. Le public lyonnais semble conquis par la prestation de l’humoriste helvète. La plupart des spectateurs ne le connaissaient pas, mais après cette soirée ils ne sont pas près d’oublier Charles Nouveau. Un humoriste attachant et original avec un véritable talent d’écriture et d’interprète. Un univers comique à découvrir avant ce samedi 9 novembre à l’espace Gerson !