Douzième édition : Un festival bien ancré !
Du 25 au 27 mai dernier s’ouvrait la douzième édition du « Festival Senzala Lyon » organisé par Chaõ et ses élèves. Cet événement culturel – alliant sport, danse et musique et chants – favorise l’émergence de la capoeira à Lyon et la culture Brésilienne via l’association Senzala.
La Capoeira se distingue des autres sports de combats par une association de danse, de combat et de jeu. Le tout orchestré par le bérimbau, et rythmé au grès des Atabaque et autres Pandeiro. Ces instruments de percussion connurent leurs heures de gloire, à travers les mains d’illustres musiciens Brésiliens comme Dudu Tucci et Romerio Prinicpal Itacare.
Senzala : beaucoup de coeur e d’envie !
Cette association présente aux quatre coins de la France, à été créée lors d’une rencontre entre deux Brésiliens expatriés lors de la biennale de la danse 1996. Les deux hommes, César Allan (créateur de l’association « Cores Vivas ») et le maître capoeiriste Mestre Sorriso (installé lui aussi dans l’Hexagone, à Montpellier) entreprirent de créer une étroite collaboration. Le Mestre enseigna l’art de la capoeira pour l’association « Cores Vivas ». Et c’est de cette collaboration avec l’assistance de Mestre Rafael que naquit Senzala.
Seize ans plus tard, c’est à la halle des sports Vivier Merle qu’à lieu durant deux jours un des plus grands festivals de culture brésilienne et de Capoeira sur la région Rhône Alpes. Pour sa douzième édition, Senzala avait placé la barre très haute en invitant des Mestre et des associations venant de toute l’Europe : d’Amsterdam en passant par Hambourg jusqu’à Berlin. Une pléiade d’invités prestigieux tels que Mestre Samara ou Mestre Arruda, pour nous faire découvrir les chorégraphies martiales de la Capoeira, avec de nombreuses activités ludiques pour les enfants et les non initiés.
Senzala Sound System.
Samedi soir oblige, c’était soirée « Senzala sound system » au G4 sur les pentes de la croix rousse. Comme au Brésil, la fête fut un lieu de brassage entre les différents participants mêlant Mestre, élèves, non initiés et amoureux(se) de la culture Auriverde. Elle scella et lia les rencontres souriantes chatoyantes de vie au grès du Forro, de la Samba, de la Funk, du Reggae et du Reggetaon.
Cette communion populaire apportant les dernières lettres de noblesse à ce douzième festival Senzala, ce fut un samedi soir qui à l’instar des plus folles nuits pauliste ou du festival de Rio de Janeiro se termina en Apothéose.