Comme le disait l’article d’arlyomag de juillet 2014, Social Community c’est avant tout un concept événementiel jeune et festif. C’est une volonté commune de créer un rassemblement au sein de la jeunesse lyonnaise qui donne tout son charme à ce mouvement.
Le Social Community est sûrement l’un des nombreux éléments de la scène musicale lyonnaise à surveiller de près en ce moment. En plus de permettre à une communauté mélomane de se regrouper régulièrement, ce rassemblement est, par essence, original. Il regroupe un ensemble de DJ résidents, présents à la grande majorité des soirées, c’est ce qui permet de créer une certaine proximité entre le collectif et le public. C’est lors d’un tête à tête avec Sandro, chef de projet, ainsi qu’avec Kone et John Ritchie, deux des quatre DJ résidents, qu’Arlyomag est allé à la rencontre de ces passionnés.
En quelques mots, comment pourriez-vous définir votre collectif ?
John Ritchie : « Le nom, communauté sociale, parle de lui-même. On veut regrouper plusieurs réseaux, différents styles, différentes personnes sous une même communauté et faire en sorte qu’ensemble on puisse faire des soirées qui plaisent à tout le monde. Au niveau de la ligne artistique, on fait plus de la House et de la Techno mais on reste assez ouvert, on agit selon la communauté. »
Comment présentez-vous les différents concepts de Soirées, et plus précisément celles à venir cet été, que le SC propose ?
Sandro : « On a plusieurs types de soirées : les Crépuscules, qui se font généralement au Logo. Dans ce type de soirées on alterne entre des DJ locaux et un booking international. Les Secret Parties qui se font sur listing. Et, à partir de mai, on a les Canicules qui se déroulent de 18h à 4h, chaque mercredi à la Maison Mère. Lors de ces soirées, on fait jouer un collectif local partenaire. On met aussi beaucoup l’accent sur la terrasse où des associations viennent présenter leurs produits. Cela peut-être des vêtements, de la sculpture… Le tout est filmé et retransmis sur internet en live »
Y’a t-il une concurrence avec les autres collectifs Lyonnais ? Papa Maman, Tapage nocturne, etc..
Sandro : « Plus ou moins. Avec certains autres collectifs on arrive à tisser des liens, à s’associer. Avec d’autres, le courant passe parfois moins bien. Tout du moins, cela reste assez intéressant de pouvoir travailler ensemble. On ne se place pas comme le concurrent de qui que ce soit sur Lyon, je pense qu’on essaye de faire notre petit bonhomme de chemin. »
La « Secret party »… Une soirée réservée aux élites de la communauté ?
John Ritchie : « On ne peut pas répondre… C’est secret… »
Sandro : « La curiosité est le mot d’ordre. On cherche surtout à inciter les gens à se documenter sur ces soirées. Ils doivent s’inscrire sur notre newsletter pour être informés du lieu et des diverses informations le jour même de l’événement. On attends que la communauté se tourne vers nous plutôt que l’inverse. »
Quels sont les futurs projets ?
Sandro : « Pas de booking prévu pour le moment. On étudie plutôt nos prochains lieux pour la rentrée. D’ailleurs, on prépare un EP gratuit: Celui-ci se fait dans un but de partage et de découverte de nos DJ. »
Est-ce qu’en tant qu’artistes, ça aide d’être dans un collectif pour se lancer ?
John Ritchie et Kone : « Disons que ça apporte de la stabilité : on joue minimum une fois par mois sur une belle date. Cela nous apporte un peu de notoriété mais surtout l’opportunité de jouer devant un large public, d’évoluer. Le public varie beaucoup selon le booking, et cela nous permet de toucher à la fois à une clientèle exigeante mais aussi de dépasser les clivages. »
La mot de la fin. Quelles sont vos meilleures soirées jusqu’à présent ?
Kone : « Pour moi, les meilleures soirées qu’on ait organisé serait celles de Doctor Dru ainsi que le closing des Canicules de 2014 qui était sympa. C’etait la fin provisoire d’une aventure de trois mois et on pouvait sentir une alchimie entre le public et les DJ. »
John Ritchie : « Je choisirais plutôt Blue Mustach au petit salon. C’est à partir de là qu’on s’est lancés dans la culture Underground. On avait aussi joué avec la marque en créant un défilé figé : les mannequins venaient et restaient dans la même pose pendant plusieurs minutes. C’était vraiment une soirée incroyable. »
Sandro : « Doctor Dru et Alesia sans hésiter. Alesia a envoyé du lourd et le public était venu en connaisseur. Doctor Dru, lui était très sympathique et ça a vraiment été une bonne expérience de le faire venir.
Pour terminer cette découverte sonore, Arlyomag vous livre très prochainement un live de la première soirée canicule 2015. Plus d’infos sur leur site : http://socialcommunity.fr.