Entre nouveautés et petites productions
Dès le départ, c’est la différence qui a sa place au programme. Tout commence avec un documentaire. Petites Danseuses de Anne-Claire Dolivet, autour des petits rats de l’opéra. Et ensuite, changement d’ambiance total ! Les apprenties danseuses laissent la place aux Filles de joie de Frédéric Fonteyne et Anne Paulicevich. Le ton est donné, l’éclectisme est de mise. Et ce n’est que le premier jour. Le but du festival consiste à la fois à éclairer les futurs grands films grâce à de nombreuses avant-premières, mais aussi à donner la part belle aux petites productions. Qui, elles, ne se trouvent pas assez éclairées. Devenu marque de fabrique de l’événement, ce mélange des genres rassemble chaque année tous les publics.
Lieu de rencontres, donc
Le cinéma Les Alizés sera pour ces cinq jours de festival le lieu de toutes les discussions et de toutes les rencontres. On retient notamment la présence de Martin Provost pour son nouveau film La Bonne Épouse, avec Juliette Binoche, que l’on attend avec beaucoup d’impatience. Ou encore la projection en présence de l’acteur Alexis Manenti des Misérables de Ladj Ly, qu’on ne présente déjà plus.
Le temps de la découverte
Drôle d’endroit pour des rencontres fait partie de ces festivals créés pour le public. Ainsi, les films ne servent pas seulement à approcher les gens qui font le cinéma. Non, ici, le but c’est aussi d’aller à la rencontre des autres. Au détour du documentaire Des hommes, qui évoque le quotidien des prisonniers des Baumettes, vous pourrez rencontrer l’Observatoire international des prisons. Et, dans un tout autre style, une séance de SamSam, le petit super-héros, en partenariat avec l’ADAPEI permettra de rendre le cinéma accessible à chacun, en situation de handicap ou non. Tables rondes et repas partagés complètent ce chouette programme entre tapis rouge et vie associative, à découvrir du 29 janvier au 2 février !