Et voilà ça y est ! Tu as 15 ans et te voilà dans le garage de ta pote Sandy dont les parents sont partis en weekend. Ta clope mentholée dans une main, ton verre de vodka orange dans l’autre, tu t’imprègnes de l’ambiance de la night. Les stroboscopes jettent des halos de lumières criardes sur la pénombre survoltée d’adolescents. Ce soir c’est sûr, tu vas pécho et peut être même avec la langue cette fois ! Le goût du chewing-gum de Bérénice tu ne t’en souviens pas. Par contre la musique qui passait ce soir-là, elle, te provoque toujours un délicieux frisson de honte.
Vous l’avez sans doute compris, cette semaine Arlyo s’est penché sur les hontes musicales de son équipe ! Celles qu’on n’assume pas trop devant nos potes. Celles qui te font t’écrier parfois, dans un accès de pudeur en soirée « non mais c’est le lecteur Youtube qui l’a mis en favoris tout seul j’te jure ! »
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Adolescence quand tu nous tiens
Pour Louise les années collèges se vivent sous le signe de « la Bogossitude » avec le subtil Chuis Bo de PZK : «Cette chanson a tout à fait sa place dans la playlist de la honte… mais c’était bien trop la mode quand j’étais au collège. D’ailleurs, j’assume moyennement de connaître encore toutes les paroles par cœur. »
Si le cœur de Louise balance donc pour les boloss du bahut en sneakers, il n’en va pas de même pour Juliette, dont le cœur flanche pour une certaine jeunesse allemande. Et c’est avec Totgeliebt qu’elle nous ramène à l’époque où Tokio Hotel régnait sur le cœur des jeunes filles en fleur : « Oui. J’ai été une fan de la première heure des Tokio Hotel. Il était temps de le confesser… Malgré la honte, j’aime toujours beaucoup cette chanson d’amour brisé so teenage. J’assume (presque). »
Un peu plus de girl power avec Edmée qui nous confie sa passion sans partage pour les L5. Le clip de Toutes les femmes de ta vie ayant joué un rôle fondamental dans sa vie : « J’avais 10 ans, c’était la grande époque des magazines « Fan 2 » et « Star » et autres, j’avais des images d’elles partout dans ma chambre, je voulais ressembler à Marjorie et porter moi aussi des corsets steampunk mal faits. Depuis je me suis soignée et j’ai découvert la vraie musique, mais j’aurai toujours une pointe de nostalgie en entendant ce morceau. »
Siobann, quant à elle, laisse parfois libre cours aux élans de son cœur de midinette avec Les Rois du monde et l’histoire intemporelle reprise par la comédie musicale Roméo et Juliette : « Parce qu’il m’arrive de la faire tourner en boucle pendant 1h en tournoyant sur moi-même avant d’enchaîner avec Belle de Notre Dame de Paris. Oui, il y a encore des gens coincés en 2001 comme moi. »
Boyz, Boyz, Boyz (de circonstance n’est-ce pas ?)
Les garçons d’Arlyo ont aussi leurs petites tracklists fétiches qu’ils ne sortent qu’à la nuit tombée, loin des oreilles indiscrètes. Philippe se souvient des heures dorées du Morning Live avec Comme des connards de Michael Youn ft Les Connards : « Tout comme j’ai une envie folle de crier « morning live » à la seule vue d’un mégaphone, non, j’avoue que les tubes de l’ami Michael Youn restent pour moi un plaisir honteux. Le choix du titre a été dur en plus tellement il est l’auteur de tels « tubes » (sarcastique or not ? ) »
Arthur-Léo, quant à lui, reste Positif en compagnie de Matt Houston et P-Square : « Le message est simple pour ne pas dire simplissime ou simpliste, mais fatalement il passe (pour moi). Je suis pas très fier, mais la chanson me donne le sourire. »
Reste le meilleur pour la fin, avec Yoann qui assume (à moitié) sa déraisonnable passion pour Hélène Segara et une certaine Mrs Jones : « Au risque de perdre définitivement toute autorité… »
La honte 2.0
La honte c’est un peu comme la peinture fraîche, un moment d’inattention, et hop ça vous éclabousse ! Et certaines chansons ne peuvent malheureusement pas bénéficier de l’excuse du temps qui passe !
Les voisins de Laurine constituent actuellement une cagnotte Litchee pour la reformation des Pussycat Dolls , dans l’espoir qu’elle s’arrête d’écouter plus de 48 fois par jours Don’t Hold Your Breath de Nicole Scherzinger : « Parce que les Pussycat Dolls manquent à ma vie, voilà c’est dit. »
Laurie quant à elle s’est entichée du pas si vieux Man Down de Rihanna pour ses sonorités Reggae, affublant au passage la reine de la Barbade d’un surnom qui lui va comme un gant : « J’y peux rien moi, si Madame Twerk a fait un titre aux sonorités UN PEU reggae … Comment voulez-vous que j’y résiste ? »
N’hésitez pas à partager vos musiques de la honte avec l’équipe d’Arlyo, et que celui ou celle qui n’a jamais twerké sur Les Démons de Minuit nous jette la première pierre !
https://www.youtube.com/playlist?list=PLCIwJPghqlNJboiDBw7yEbf8DoMU7ddWB