En France cette année, la tendance des pierres fines est au beau fixe : créateurs, ou boutiques telles que Promod ou H&M, proposent de plus en plus de gemmes. Chez Arlyo, nous avons décidé que c’était l’occasion de nous pencher de plus près sur ce phénomène.
De l’âge de pierre jusqu’à aujourd’hui
La pierre et la joaillerie ont toujours eu une place importante pour l’Homme, de la Préhistoire au 21ème siècle, et ce dans la majorité des civilisations. Il y a deux millénaires, la pierre était un objet d’art de grande valeur, mais avait également un aspect médical et spirituel. En Égypte, la calcédoine avec ses reflets bleutés était taillée en forme de scarabée : elle représentait la conscience du défunt lors du jugement dernier. Autre utilisation dans la religion hindouiste : la pierre y est connue pour ses propriétés médicinales et pour sa capacité à ouvrir les chakras.
Cette fascination pour cette matière vient d’une pluralité de raisons. C’est tout d’abord un des éléments principaux de la formation de notre planète Terre, elle est puisée de la nature. Les gemmes sont également appréciées pour leur unicité. Dans une même famille de pierres, il peut y avoir une pluralité de couleurs, par exemple le quartz : il en existe des roses, des bleus, des noirs, et tout ça avec un éclat, une transparence et une taille très variables. Chaque pierre est donc très différente et se distingue par sa singularité. S’ajoute à ceci leur rareté. Il est très difficile de trouver des pierres fines car elles ont souvent besoin d’être extraites d’une mine et d’être taillées pour révéler leur couleur et leur éclat. Les gemmes sont également plus rares en France et en Europe ; elles se trouvent principalement dans l’hémisphère sud.
D’une pierre deux coups
En France, la pierre fine revient sur la scène, en lien avec un ras-le-bol des bijoux de mauvaise qualité, qui attirent par leur prix attractif mais ne tiennent pas à long-terme : oxydation, détérioration… Dans la famille des pierres, on ne connaît pas ce vocabulaire : elles demeurent intactes, s’abîment peu, voire pas du tout. C’est pourquoi de nombreux bijoux de famille en sont constitués. Et oui, les gemmes traversent les générations sans prendre une ride. S’ajoute à cela une démocratisation de la pierre, comme le gemmologue Edouard Roux l’explique :
« Depuis quelques années, on entend plus parler des pierres, on s’y intéresse plus, on se rend compte doucement que la pierre vient de quelque part et qu’il en existe beaucoup plus que l’on pourrait s’imaginer… »
En effet, les gemmes c’est aussi le moyen d’avoir des objets de qualité à prix abordable. Elles ne font pas parties de la famille sélective des pierres précieuses, composée du rubis, du saphir, de l’émeraude et du diamant. Le prix est moindre, mais l’esthétique est toujours au rendez-vous. Les pierres naturelles présentent une pluralité de couleurs que les pierres précieuses n’ont pas : du violet de l’améthyste, au jaune du copal, en passant par le bleu-vert du chrysocolle. Les pierres fines sont également plus rares et pour certains plus belles que les pierres précieuses. C’est le marketing poussé de ces dernières qui expliquent leur prix exorbitant, et non leur qualité ou leur rareté, commente-t-on.
Nous vous proposons une sélection de deux pierres fines, que l’on retrouve beaucoup dans la joaillerie :
Le turquoise est une pierre semi-opaque reconnaissable à sa couleur bleu céleste, quelquefois verdâtre. On la trouve principalement au Mexique ou aux Etats-Unis, mais attention, elle est souvent concurrencée avec des imitations et des substituts synthétiques.
L’agate est une calcédoine rubanée, elle présente des bandes translucides ou opaques avec une forte fluorescence de couleurs variées : jaune, blanche, bleutée… On trouve des motifs magnifiquement fluides circulant à l’intérieur de la pierre.
Chez Arlyo, on apprécie cette nouvelle tendance, qui permet d’avoir des bijoux jolis et de bonne qualité.